Comment calculer l’impôt sur les revenus des biens possédés à l’étranger ?

Comment calculer l’impôt sur les revenus des biens possédés à l’étranger ?

L’imposition des actifs détenus à l’étranger est un sujet complexe, qui comporte de nombreuses nuances et subtilités. Il existe différentes façons d’aborder le problème, et il est conseillé de faire appel à un conseiller fiscal qui connaît bien ces subtilités et peut offrir des conseils sur mesure pour votre cas spécifique. 

Si vous avez des biens en dehors de votre pays d’origine – ou si vous les avez acquis récemment – vous devrez probablement payer des impôts sur ces biens. Et cela ne concerne pas seulement vos revenus, mais aussi les plus-values, les héritages, les dons et autres droits de propriété. Le non-respect de cette obligation peut entraîner des amendes substantielles, voire une peine d’emprisonnement dans certaines juridictions. 

Cet article complémentaire et fiscal sur notre blog couvre les scénarios les plus courants liés à l’imposition des biens détenus à l’étranger.

Introduction à l’impôt sur les revenus des actifs détenus à l’étranger

L’impôt sur le revenu des actifs détenus à l’étranger est un terme général désignant une variété d’impôts imposés sur les revenus ou les gains provenant d’actifs qu’une personne possède, mais qui sont situés à l’étranger. L’impôt sur le revenu des actifs détenus à l’étranger est distinct des exigences de déclaration des actifs étrangers imposées. 

En général, l’impôt sur le revenu des actifs détenus à l’étranger s’applique à la fois aux personnes physiques et aux entités telles que les sociétés qui sont soumises à des impôts sur leurs revenus. L’impôt sur les actifs détenus à l’étranger est généralement déterminé par référence au taux d’imposition qui s’appliquerait au même type de revenu ou de gain si l’actif était situé dans le pays d’origine du contribuable.

Il existe des exceptions, comme le faible taux d’imposition spécial sur les gains en capital à long terme utilisé par de nombreux pays pour encourager les investissements.

Fiscalité des revenus d’investissement étrangers

En général, l’imposition des revenus d’investissement étrangers suit la règle de la « source », selon laquelle le contribuable est soumis à l’impôt dans la juridiction où se trouve l’actif. Le contribuable peut être soumis à l’impôt dans la juridiction où l’actif est situé, ainsi que dans la juridiction où il réside. Il existe des exceptions, notamment pour les revenus d’intérêts versés à un prêteur qui est lié au pays de résidence du contribuable. Dans ce cas, le contribuable n’est soumis à l’impôt que dans son pays de résidence.

Imposition des plus-values provenant de la vente d’actifs étrangers

L’imposition des plus-values provenant de la vente d’actifs étrangers est déterminée par la règle de la « résidence », selon laquelle le contribuable est soumis à l’impôt dans la juridiction où il réside. Si le contribuable est assujetti à l’impôt dans la juridiction où se trouve l’actif, il peut choisir d’être imposé sur la plus-value comme si l’actif avait été vendu à sa « valeur comptable » (c’est-à-dire à sa valeur de référence). Dans ce cas, le contribuable traite la vente de l’actif comme s’il s’agissait de la vente d’un investissement détenu dans sa propre juridiction. Ce choix n’est possible que si la vente de l’actif étranger ne fait pas partie d’un « événement imposable » (expliqué ci-dessous).

Imposition des cadeaux ou des héritages reçus de l’étranger

L’imposition des cadeaux ou des héritages reçus de l’étranger par un contribuable qui détient également d’autres actifs en dehors de son pays de résidence est déterminée par la règle de la « résidence ». Le contribuable est soumis à l’impôt dans la juridiction où il réside, indépendamment du lieu où le don ou l’héritage a été initialement obtenu. Dans ce cas, il est important de faire la distinction entre les biens reçus en cadeau et les biens reçus en héritage. Les cadeaux sont généralement imposés selon les règles fiscales qui s’appliquent aux cadeaux dans la juridiction où ils sont reçus. Les héritages, quant à eux, sont imposés selon les règles de résidence qui s’appliqueraient si les actifs étaient reçus en cadeau par le contribuable.

Événements imposables déclenchant l’obligation fiscale pour les actifs détenus à l’étranger

La liste suivante contient des exemples d’événements susceptibles de déclencher une obligation fiscale pour les actifs détenus à l’étranger. Il est important de noter que la liste suivante ne constitue pas un guide complet et n’aborde pas toutes les nuances et subtilités qui s’appliquent. Les investisseurs doivent demander conseil à des conseillers fiscaux pour déterminer quelles règles s’appliquent à eux et pour s’assurer qu’ils sont en conformité.

Conclusion

L’imposition des actifs détenus par des étrangers est un sujet complexe qui comporte de nombreuses nuances et subtilités. Il existe différentes façons d’aborder la question, et il est conseillé de s’adresser à un conseiller fiscal qui connaît bien ces subtilités et peut offrir des conseils adaptés à votre cas particulier. 

Si vous possédez des biens en dehors de votre pays d’origine – ou si vous les avez acquis récemment – vous devrez probablement payer des impôts sur ces biens. Et cela vaut non seulement pour vos revenus, mais aussi pour les plus-values, les héritages, les dons et autres droits de propriété.

Que vous en soyez conscient ou non, des obligations fiscales vous attendent probablement dans d’autres pays. Vous ne pouvez pas les éviter entièrement, mais vous pouvez en minimiser l’impact en demandant conseil à temps et en prenant les mesures appropriées.